La précarité des femmes n’est pas une fatalité ! – 2009
Les chiffres des inégalités
82 % des salariés à temps partiel sont des femmes.
80 % des salarié(e)s touchant moins que le Smic sont des femmes à 74 % en temps partiel.
En moyenne, les salaires des femmes sont inférieurs de 25 % à ceux des hommes.
En 2007, le taux de chômage moins de 25 ans était de 23 % chez les femmes 19 % chez les hommes.
Le niveau de vie des familles monoparentales est inférieur d’environ 25 % à celui des ménages avec enfants.
42% des mères isolées dont 1/3 perçoivent une pension alimentaire, vivent sous le seuil de pauvreté
18 % des couples avec enfants vivent sous le seuil de pauvreté,
Les emplois mal payés poussent les femmes sur la pente glissante de la pauvreté. Le plus souvent, ces emplois sont dépourvus de perspectives et de reconnaissance professionnelle, ce qui renforce la souffrance au travail et complique l’articulation entre vie familiale et professionnelle. Face aux difficultés du monde du travail, certaines femmes se retirent de l’activité de façon temporaire, définitive ou réduite, avec des conséquences négatives en chaîne sur leur carrière, leur salaire, leurs droits à la retraite.
L’interruption d’activité au moment de la maternité, de la petite enfance (encouragée par l’Allocation parentale d’éducation) où la prise en charge des tâches domestiques incombe majoritairement aux femmes, qui subissent ainsi une double peine. Les salaires des hommes étant plus élevés, les ménages tendent à favoriser la carrière du père au détriment de celle de la mère.
La séparation ou le décès du conjoint conduisent souvent à des situations de difficultés exacerbées tant au niveau matériel (finances, logement, santé) que psychologique. Les femmes sont davantage confrontées à la misère.
Retrouver l’article intégral sur le site npa2009 :
http://www.npa2009.org/content/la-pr%C3%A9carit%C3%A9-des-femmes-nest-pas-une-fatalit%C3%A9%C2%A0-manifestation-nationale-samedi-17-octobre