1er mai 2011 : sur les traces de 2009, poursuivons la lutte !
1ER Mai 2011
Sur les traces de …2009, poursuivons la lutte…
Deux ans après février et mars 2009, nous ressentons encore les effets de cette lame de fond qui avait jeté dans les rues des milliers de femmes et d’hommes.
Avec toutes ces femmes, nous avions alors manifesté en masse, pour dénoncer la vie chère, la perte du pouvoir d’achat, la « profitasyon » , exiger une justice sociale, le respect des droits fondamentaux, de meilleures conditions de vie et de travail respectueuses de la dignité et des besoins de chacune,
Mais la lutte est loin d’être terminée car ici, comme partout ailleurs, les femmes demeurent les premières victimes d’une politique d’austérité menée dans le but « d’assainir » les finances publiques.
Elles sont les premières cibles de la crise :
- Parce qu’elles subissent encore et plus nombreuses encore le chômage, la précarité, les conditions de travail difficiles
- Parce qu’elles doivent faire des miracles pour « joindre les deux bouts » en raison des hausses insidieuses des prix de première consommation
- Parce que, 10 ans après la Loi sur l’égalité professionnelle, les progrès sont très lents.
- Parce que, malgré nos contestations, la « machine » retraite s’est mise en place dans le plus grand mépris pour toutes ces travailleuses qui réclamaient justice.
- Parce qu’aucune réponse sérieuse n’est faite aux jeunes, à nos enfants qui réclament une autre prise en compte de leurs problèmes…un autre horizon
Mais les femmes ne se découragent pas ; elles restent déterminées
Depuis des années, de multiples luttes montrent en grande majorité
les salariées de l’hôtellerie, du commerce, des collectivités territoriales, des hôpitaux, de l’Education Nationale, manifester avec leurs collègues contre un patronat intraitable, et dénoncer l’injustice.
Aujourd’hui, nous soutenons tout particulièrement les salariées de Food Circus, les femmes en contrat aidés … toutes ces femmes battantes, qui veulent faire évoluer leurs conditions de travail et leur vie malgré leurs difficultés quotidiennes énormes pour elles et leurs familles.
Ce 1er Mai est aussi pour nous l’occasion
de témoigner notre solidarité avec les peuples des pays arabes, en marche pour leur liberté.
Que ce soit en Tunisie ou en Egypte, Algérie, Yémen, Syrie.. Les femmes participent avec force et conviction et montrent leur engagement à participer pleinement à ces mouvements de contestation et de transition.
Malgré la répression, leur mobilisation active nous appelle à croire toujours à la force des peuple à prendre en main leur destin. Le changement est possible comme l’exemple de la Tunisie, où la parité, dans la prochaine assemblée constituante, sera désormais un acquis direct de la révolution.
Notre soutien va à toutes celles qui s’engagent, à toutes celles qui savent que seule la lutte paie et que nous n’avons à attendre que de nous-mêmes pour que les choses changent.
Soyons solidaires, toutes ensemble soyons plus fortes pour gagner et garder nos droits.